dimanche 30 septembre 2007

UNE MINUTE DE LUCIDITE

La guerre en Irak a tué cent fois plus d'individus que les attentats du 11 septembre.
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Etre salarié c'est vendre son esprit, son corps et du temps de vie.
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Le capitalisme de masse est un système basé sur l'exploitation des plus faibles.
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Le Président Iranien dit qu'il n' y a pas d'homosexuels dans son pays.
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Il y a en Iran une politique de purification ethnique et tout le monde s'en fout.
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Ma vie oscille entre le sublime et le quotidien de merde sordide.
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JE NE VEUX QUE LE SUBLIME. JE NE VEUX QUE LE SUBLIME. JE NE VEUX QUE LE SUBLIME. JE NE VEUX QUE LE SUBLIME. JE NE VEUX QUE LE SUBLIME. JE NE VEUX QUE LE SUBLIME. JE NE VEUX QUE LE SUBLIME.

mardi 25 septembre 2007

JE SUIS...

L'association AIDES est à l'origine d'une campagne d'affichage pour lutter contre la discrimination des séropositifs. Le rejet social peut en effet générer autant de souffrances et de complications que la maladie (attitude de l'entourage, du personnel médical, perte du travail, refus d'accès à un prêt immobilier...). L'idée de base : la photo-portrait d'une personnalité (artiste, sportif, présentateur tv, politique..) en noir et blanc et une question au conditionnel "est ce que vous me trouveriez aussi drôle / je serais encore au 20 heures / vous voteriez pour moi ... , si j'étais séropositif ".
Cette idée aurait dû faire une campagne percutante. Pourtant elle ne l'est pas. Elle ne se distingue pas parmi d'autres campagnes consensuelles. Elle passe à côté de sa cible.
Pourquoi ? Cest simple. La lutte contre la discrimination ne peut passer que par l'AFFIRMATION. L'AFFIRMATION c'est dire "JE SUIS" et pas "SI J'ETAIS". C'est du présent pas du conditionnel. Dire "si j'étais" de la part d'une personnalité c'est sous entendre "moi qui ne suis pas séropositif" (mais qui veut bien prêter mon image). Dès lors que la formulation exclut d'emblée la séropositivité éventuelle de la personnalité en question, la discrimination subsiste. Il y a d'un côté les personnalités non séropositives (célèbre, riche , glamour et généreuse puisqu'elles acceptent de participer), de l'autre les gens ordinaires potentiellement séropositifs.
Imaginons la même affiche avec la question suivante : "JE SUIS SEROPOSITIF. Etes vous prêt à voter pour moi ? " Peu importe le statut sérologique réel de la personnalité, dire JE SUIS SEROPOSITIF c'est une affirmation courageuse de solidarité. Il n'y a plus de distinction. Tout le monde peut être séropositif, même Nicolas SARKOZY, même Claire CHAZAL, même Fréderic MICHALAK....Cela interroge et dérange le lecteur. Il y a nécessairement une projection. Evidemment, si le message avait été formulé de cette manière, combien personnalités auraient elles accepter de participer ?
JE SUIS SEROPOSITIF, VOUS CONTINUEZ A LIRE MON BLOG ?

dimanche 16 septembre 2007

RAIE ALITEE

Le seul lieu de la vraie liberté c'est la pensée, l'imagination. Tout est y est possible. Tout doit y être possible. Contrairement aux actes, aucune pensée n'est condamnable. Personne, rien ne peut interdire de penser. Je peux TOUT imaginer, je peux TOUT penser. Aucun interdit, aucune censure, aucune limite. L'imagination est certes dangereuse, elle peut gravement déformer les perceptions, créer de la souffrance MAIS trop de "réel" peut tuer la capacité à penser par soi-même. Développer SES idées, SES images, SES expressions indépendamment de toute influence ou manipulation non choisie, c'est EXISTER. Au nom de la réalité, on essaie de nous faire penser que le changement n'est pas possible. (La "valeur travail", faire des enfants pour financer les retraites, les explications psychologiques, la compétition indispensable à la performance...). Résister au principe de réalité c'est affirmer son individualité, c'est OUVRIR LES POSSIBLES. c'est créer d'autres façons de vivre. C'est donc évidemment une responsabilité immense que d'exprimer une idée. Si la pensée est sans limite, l'expression des idées implique une responsabilité, une conscience, il y a un impact sur la collectivité. Mais c'est un moyen de faire changer, évoluer ce que qu'on nous présente comme impossible à changer au nom de la réalité.
CE N'EST PAS PARCE QUE QUELQUE CHOSE N'EXISTE PAS DANS LA "REALITE" QUE CELA N'EST PAS POSSIBLE

lundi 10 septembre 2007

LA VIE DES ANIMAUX

Des HOMMES gonflables - des FEMMES gonflées / Des FEMMES plates - des HOMMES à forte poitrine. / Des HOMMES anorgasmiques - des FEMMES qui bandent pas / Des FEMMES qui rotent - des HOMMES choqués / Des HOMMES de ménage - des FEMMES à tout faire / Des FEMMES actives - des HOMMES passifs / Des HOMMES démembrés - des FEMMES bien membrées / Des FEMMES lourdes - des HOMMES sensuels / Des HOMMES esthéticiens - des FEMMES plombiers / Des FEMMES à barbe - des HOMMES imberbes / Des HOMMES soumis - Des FEMMES maitresses

HOMMES clichés / FEMMES clichés = PENSEE AMORPHE.
Sculpter son identité, c'est DECONSTRUIRE TOUS LES CLICHES, EVITER DE PENSER COMME UNE MEDUSE.

- "vous êtes un homme tapez 1, une femme tapez 2" (smiling voice)
- j'ai tapé 3, je me suis fait éjecter

jeudi 6 septembre 2007

REUSSITE A LA FRANCAISE (partie 2 : “La France qui se lève tard”)

Dans son numéro du mois d’août, la revue "Capital" consacre un dossier à “La France qui réussit” . Un article est relatif à l’”Art”. La réussite de certains artistes français (auteurs, chorégraphes, groupes musicaux…) et de leur production est mesurée par des chiffres : nombres de spectateurs, nombre de traductions, nombre de disques vendus. Evidemment rien à voir avec des critères artistiques. Mais comment peut on évaluer la réussite d’une oeuvre d’art ? A mon sens il n’y a qu’UN SEUL critère : la capacité d’une oeuvre à modifier la vie de celui qui entre en contact avec elle ( spectateur, lecteur, visiteur..). Modifier la vie c’est à dire CAPACITE A BOULEVERSER, A LAISSER UNE TRACE DANS L'ESPRIT ET LE CORPS (une idée, une impression persistante, une émotion, une perception). S’il n’y a pas bouleversement l’oeuvre est ratée ou il s’agit de divertissement Le divertissement ne change rien. L’esprit est mis en diversion le temps d’un moment pour revenir à son point de départ. Face à une oeuvre d’art réussie, l’esprit prend un autre chemin, il ne revient jamais au point de départ. Parfois, c’est au spectateur, au lecteur de faire le travail de lecture, de vision, de compréhension pour que le bouleversement ait lieu. Il y a parfois une grille de lecture, un mode d’emploi. On peut aussi passer totalement à côté. Peu importe. Dès lors qu’au moins une seule personne est bouleversée l’oeuvre d'art est une RÉUSSITE TOTALE.

mercredi 5 septembre 2007

EN ECLATS

La TRADITION veut que l'amour, la sexualité, la procréation soit nécessairement liés.
"Je vis avec la personne que j'aime. Je baise avec la personne que j'aime donc celle avec qui je vis (ou inversement). Je fais des enfants avec la personne avec qui que je baise donc celle que j'aime et avec qui je vis (ou inversement). "


POURTANT, il est tout à fait possible - et même assez courant - de :

- baiser sans aimer
- s'aimer sans procréer
- s'aimer sans vivre ensemble
- procréer sans baiser
- procréer sans aimer
- et même s'aimer sans baiser.

Tous les modes de vie sont possibles, toutes les possibilités sont ouvertes. Chacun peut inventer le mode de vie qui lui convient (y compris se ré approprier le mode traditionnel), A CONDITION BIEN SUR DE S'AFFRANCHIR - ENCORE UNE FOIS -DE LA PENSÉE TRADITIONNELLE .

- je t'aime ... on baise ?
- ha non c'est trop traditionnel

lundi 3 septembre 2007

PLUS

PLUS de performance, PLUS de croissance, PLUS d'excellence, PLUS d'efficacité, PLUS de résultats, PLUS de compétitivité, PLUS de qualité, PLUS de travail, PLUS de combattivité, PLUS de persuasion, PLUS de pression, PLUS d'agressivité...

PLUS PROCHE DE LA MORT.

- c'était comment ton accident cérébral ?
- génial j'ai eu 2 semaines de vacances en plus