jeudi 6 septembre 2007

REUSSITE A LA FRANCAISE (partie 2 : “La France qui se lève tard”)

Dans son numéro du mois d’août, la revue "Capital" consacre un dossier à “La France qui réussit” . Un article est relatif à l’”Art”. La réussite de certains artistes français (auteurs, chorégraphes, groupes musicaux…) et de leur production est mesurée par des chiffres : nombres de spectateurs, nombre de traductions, nombre de disques vendus. Evidemment rien à voir avec des critères artistiques. Mais comment peut on évaluer la réussite d’une oeuvre d’art ? A mon sens il n’y a qu’UN SEUL critère : la capacité d’une oeuvre à modifier la vie de celui qui entre en contact avec elle ( spectateur, lecteur, visiteur..). Modifier la vie c’est à dire CAPACITE A BOULEVERSER, A LAISSER UNE TRACE DANS L'ESPRIT ET LE CORPS (une idée, une impression persistante, une émotion, une perception). S’il n’y a pas bouleversement l’oeuvre est ratée ou il s’agit de divertissement Le divertissement ne change rien. L’esprit est mis en diversion le temps d’un moment pour revenir à son point de départ. Face à une oeuvre d’art réussie, l’esprit prend un autre chemin, il ne revient jamais au point de départ. Parfois, c’est au spectateur, au lecteur de faire le travail de lecture, de vision, de compréhension pour que le bouleversement ait lieu. Il y a parfois une grille de lecture, un mode d’emploi. On peut aussi passer totalement à côté. Peu importe. Dès lors qu’au moins une seule personne est bouleversée l’oeuvre d'art est une RÉUSSITE TOTALE.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce qui me bouleverse, mon gros écureuil, c'est que tu puisses lire "Capital"...

le saut a dit…

Cette lecture s'inscrivait dans le cadre d'une démarche artistique ... réussie visiblement.

Anonyme a dit…

Mais oui, c'est bien vrai puisque je suis bouleversé par ta démarche... Trop fort le Saut !

p.s : merci pour la photo de Mon Petit Poney, je négocie avec mon copain depuis une semaine pour l'intégrer à nos ébats